Soirée festive de soutien aux grévistes contre la loi travail : VENDREDI 17 de 19h à minuit à l'Attiéké
Notre caisse concerne tou.te.s les membres de l'assemblée interpro, bossant, habitant et/ou étudiant sur le territoire de Plaine Commune (Aubervilliers, La Courneuve, Pierrefitte, Stains, Ile-St-Denis, Epinay, St-Denis, Saint-Ouen, Villetaneuse), pour les secteurs qui n'ont pas leur propre caisse de grève. Cela permet d'inclure des grévistes isolé.e.s et des personnes en contrat précaire. Nous pointons chaque jour de grève. La somme récoltée sera répartie entre tou.te.s les participant.e.s de l'interpro ayant cumulé des jours de grève, en privilégiant les plus précaires.
Travailleuses.eurs, chômeurs.euses, étudiant.e.s, intermittent.e.s, retraité.e.s, syndiqué.e.s ou non, etc., nous luttons depuis plus de trois mois contre la loi « travail » et son monde, pour la justice sociale. Afin de faire plier gouvernement et patronat, les manifestations, actions de blocage (port de Gennevilliers, entreprise de BTP Dubrac, hôtel 4 étoiles Novotel...) et jours de grève s'accumulent.
Malgré la répression, l'état d'urgence, le 49.3, les petits chefs et les médias anti-grève, le mouvement perdure. Les grèves, même minoritaires, se multiplient, entre revendications locales et refus de la destruction du code du travail. Et les centrales syndicales doivent suivre leurs bases, qui ne toléreront pas la traîtrise !
À St-Denis aussi, des grèves ponctuelles ou reconduites sont menées, comme au dépôt de bus Pleyel, au centre SNCF du Landy, au Franprix rue de la République, à la maison de retraite du Laurier Noble, dans les écoles... La lutte continue. Sans oublier les problèmes dramatiques de logement et les discriminations territoriales qui frappent notre ville, alors que l'Euro débarque avec son fric et ses flics.